mercredi 16 juillet 2008

10 bonnes raisons de partir en vacances ! (Si tant est que vous en ayez besoin...)


Ça y est, elles sont arrivées, on y croyait plus et elles sont enfin là; promesses de grasses matinées et d'apéros entre potes, de ballades sur la plage ou de visites touristiques : les vacances !!

Voici 10 bonnes raisons de partir en vacances, car elles sont bénéfiques pour votre boulot :

1 - Les vacances servent à se rafraîchir l'esprit. On pense à autre chose, à tout sauf au boulot normalement. Cela permet de débrancher l'esprit pendant quelques jours (triste)/semaines (veinard!) / mois (oulah, chômeur ?)

2- Les vacances ça sert à lire. Un million de trucs intéressants traînent depuis 6 mois sur mon imprimante en me disant que je les lirais plus tard. C'est le moment!

3 - Ne plus voir ses collègues. Je passe presque plus de temps avec eux qu'avec ma femme. Et pourtant j'aime ma femme, et pas mes collègues (en tout cas pas comme j'aime ma femme!) Je vais donc pouvoir les oublier un peu (j'espère que leurs défauts qui me sortent par les trous de nez en ce moment seront redevenus des tics sympas...)

4 - Se reposer physiquement. Mine de rien aller au boulot, enchaîner les réunions, bosser dur, tout ça fait que le corps en prend un coup. Que vous fassiez du sport ou pas. Reposez vous. Laissez refroidir la machine un peu!

5 - Avoir des nouvelles idées. Moi j'ai des idées sur le boulot quand je suis occupé dans tout autre chose. Cela permet de penser en dehors du cadre et de revenir avec des idées novatrices.

6 - Avoir meilleure mine. Des études ont montré que même dans l'entreprise il valait mieux être grand, beau et fort (grande, belle et ...belle) plutôt que moche et re-moche. Profitez des vacances pour avoir bonne mine! Cela sert aussi à ça!

7 - Retrouver l'envie (comme dirait Johnny). Au bout d'un moment on peu se retrouver démotivé et se prendre pour un hamster dans sa roue. Faire un break, c'est aussi sortir de la roue et redevenir un homme (ou une femme, mais en tout cas plus un hamster)

8 - Se consacrer à sa famille, ses amis, son chien, son entourage, sa communauté. Bref, des gens qui comptent pour vous, dans votre vie mais à qui vous n'accordez pas assez de place pas vrai ?

9 - Réfléchir au long terme. Avez-vous un plan B ? Et un plan C ? C'est dans ces moments là qu'il faut y penser, la vie au boulot ne nous en laisse souvent pas assez le temps. (D'ailleurs ça me fait penser qu'il faut que j'envoie un mail avant de partir!!!)

10 - et last but not least. La vraie raison du pourquoi du comment on part en vacances c'est qu'on peut enfin : GLANDER !!! Glander franchement, sévèrement, sans mauvaise conscience, payé à rien faire si ce n'est regarder ses doigts de pieds en éventail! Le bonheur!!

Bonnes vacances à tous pour ceux qui y vont, Bon courage pour ceux qui en reviennent et RDV début août!

dimanche 13 juillet 2008

Un enterrement de vie de garçon réussi (et les leçons à en tirer pour votre équipe)

Mon meilleur ami s'est marié en juin. J'étais son témoin. Nous lui avons donc préparé un enterrement de vie de garçon digne de ce nom !
18 copains parisiens réunis pour un week end entier à Lille, une super ambiance et d'excellents moments partagés...
Quels ont été les secrets de cette réussite et quels enseignements pouvons nous en tirer pour la gestion de votre équipe ?

Voici les 5 raisons du succès :
  • Un objectif clairement défini et partagé par tous est donc essentiel. Nous savions tous pourquoi nous étions là, pour fêter notre ami P. Pas pour faire du tourisme, pas pour passer un week end pépère, mais pour faire la fête avec lui !
  • Une organisation au millimètre. Le week end d'enterrement de vie de garçon (qui a eu lieu fin avril) a été décidé mi-février! (il fallait bien ça pour réunir 18 mecs). Le 2e témoin de P. et moi avions communiqué tous les détails longtemps à l'avance et avions tenu de tous les commentaires du groupe (sur les prix et la destination du week end notamment. Ce qui m'amène au quatrième point.
  • Des rôles clairement établis. Le 2e témoin de P. et moi en tant que témoins avons gérer les aspects "stratégiques" du week-end : l'idée (faire un week-end dans une autre ville plutôt que dans la région parisienne), la décision de la date (en fonction des dispos du futur marié et des notres), la liste des invités (certains des participants ne se connaissaient pas avant ce week end), la majorité des activités (nous connaissions le budget que chacun était prêt à mettre et leurs goûts (18 mecs ont une proximité de goûts assez phénoménale) mais nous avons décidé en dernier ressort de ce que nous ferions vraiment, et ce que nous ne ferions pas. Les autres participants au week end savaient ce qu'ils devaient faire aussi très clairement, ce qu'ils devaient apporter, mais surtout ce que nous attendions d'eux : leur bonne humeur! Cette clarté dans ce que l'on attend de chacun est déterminante.
  • Une optimisation des compétences de chacun. Certains étaient en voiture. D'autres pas. Certains savaient quelle logistique mettre en place pour réussir une soirée, d'autres ont mis à disposition leurs mallettes de poker pour réussir cette soirée. D'autres encore ont apportés leurs ballons de foot. Bref, nous avons su tirer le meilleur de chacun d'eux et tout le monde a donner le meilleur de lui même pour que le week end soit réussi.
  • Et enfin, last but not least, la reconnaissance ! P. était super content de nous voir tous là réunis pour lui et il nous l'a dit. Nous, les deux témoins, avons aussi remercié tout le monde pour leur implication et leur bonne humeur. De même chacun d'eux nous a remercié, consciemment (en nous le disant) et inconsciemment (les voir s'éclater comme ça était un vrai plaisir)
1 - Définissez des objectifs clairs auxquels l'équipe peur s'identifier et adhérer.
2 - Organiser le travail pour que chacun soit concentré sur sa tâche et uniquement sur sa tâche.
3 - Ayez un rôle clair pour chacun, notamment pour vous : un manager doit manager, alors managez !
4 - Optimisez vos ressources; rien ne sert de demander à tous de savoir la même chose dans votre équipe. Utilisez chacun dans son meilleur domaine de compétences.
5 - Soyez reconnaissants de ce que l'équipe accompli et faîtes leur savoir !

Et pour vous, dans votre équipe, quelles sont les raisons de la réussite ?

samedi 12 juillet 2008

Comment le web change le monde (et comment le web nous a changé)

Je travaille dans une équipe d'e-marketing dans l'industrie pharma. L'e-marketing ce n'est pas mon métier (je ne pense pas avoir de métier définissable en un seul mot d'ailleurs, comme le boucher ou le boulanger) c'est mon terrain de jeu du moment. J'apprends à le connaître. Notamment en lisant sur le sujet. J'aime bien le blog de Francis Pisani : Transnets. Francis Pisani et Dominique Piotet ont sorti un livre "Comment le web change le monde - L'alchimie des multitudes" pour témoigner des évolutions du web dont nous sommes les acteurs.

J'ai lu ce livre, en voici une synthèse rien que pour vous !

Une mutation de l'acteur principal : NOUS

Le web s'est transformé techniquement et a permis à la chrysalide internaute (simple visiteur passif, se contentant de lire des pages) de se muer en papillon "webacteur" (un internaute devenu actif, qui participe, modifie des données, publie du texte, du son, des images en ligne)
Les webacteurs interconnectés enrichissent le web de leurs propres créations.

Qui a initié le mouvement ?

Les jeunes, aujourd'hui la génération née en 1990 à 18 ans! L'engouement des plus jeunes pour le web (et les réseaux sociaux) à modifié les usages et leur arrivée dans le monde du travail oblige les institutions, si ce n'est à changer, au moins à s'interroger. Les utilisateurs changent, donc la mécanique institutionnelle finit par changer aussi et rentre dans une mécanique relationnelle.

Le rôle de la technologie ?

Elles facilitent l'établissement des relations entre webacteurs, condition qu'elle se fasse discrète et facile à utiliser (qui a eu un cours pour apprendre à utiliser Google ? personne et pourtant tout le monde l'utilise) L'appropriation du web est donc possible par le plus grand nombre.

Plus on est de fous...

Les webacteurs se comptent par centaines de millions, et la masse de personnes interagissant et des données affiliées font émerger des propriétés nouvelles. La plus connue étant la sagesse des foules. L'interaction entre nous tous nous permet d'accéder à quelque chose de nouveau et totalement différent du savoir-expert, c'est la compréhension-globale.
Là ou Pisani est intéressant c'est qu'il porte un regard critique sur cette sagesse des foules. Il faut être vigilant, car il y a peu de pépites au milieu de beaucoup de rebuts. Au webacteur d'exercer son esprit critique.

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Ce mouvement de disponibilité d'une multitude d'information et de produits impacte l'économie, et nous fait passer à une ère d'abondance et de diversité. Toujours plus impliqués dans la production les webacteurs deviennent co-producteurs. L'économie devient elle aussi relationnelle.

Ma petite entreprise

Ce mouvement touche aussi les entreprises qui adoptent, sous la pression des employés, des outils différents des outils classiques, comme les wikis, blogs, messageries instantanées, réseaux sociaux internes etc...Ce qui impacte non seulement les manières de travailler mais aussi les processus de prise de décision.

Les médias

Particulièrement chahutés, les médias sont concernés en premier lieu par l'apparition des webacteurs, producteurs et diffuseurs d'informations. C'est une véritable remise en question de certaines formes d'autorité qui apparaît.

Et demain ?

Le GGG (Graphe Global Géant) remplacera le WWW (les personnes et non plus le contenu seront au centre de la toile). L'énorme quantité 'informations que nous générons sera interprétée par des machines pour nous faciliter la vie, donnant naissance au web 3.0...
Le web sera partout (dans les pays riche) et nous serons tous reliés à tous et à tout tout le temps et n'importe où.

Bref, vous l'aurez compris, ce livre est ambitieux, il essaye d'expliquer la vague que nous surfons au moment même où nous la surfons. Ce livre a donc l'avantage des ses défauts, on sent les auteurs passionnés par le sujet, et les véritables efforts de vulgarisation font oublier que les exemples cités sont souvent les mêmes et que l'universalisme prôné dans ce livre n'est pas encore une réalité.
Néanmoins il rend compte d'un véritable phénomène, aussi, à vous de choisir : are you in ? Faites vous partie du mouvement ?

Et vous, avez-vous lu ce livre et qu'en avez-vous pensé ?

vendredi 4 juillet 2008

Le bilan de mi-année (mi-lard, mi-cochon...)

J'ai passé mon entretien de mi-année avec Big Boss cette semaine. Petit rappel, mon N+1 a quitté l'équipe en fin d'année dernière et n'a pas été remplacé, restrictions budgétaires oblige. Mon N+2 (Big Boss) a repris la tête de l'équipe par intérim en me nommant, sur les conseils de mon N+1, "coordinateur équipe" Ce qui veut dire, en plus de mon job "normal", de manager l'assistante du service, faire le lien entre Big Boss et le reste de l'équipe et assurer le suivi budgétaire.

Mon objectif à terme est donc de prendre la tête de l'équipe pour l'amener à réaliser des jolies choses pour nos clients.

J'arrive donc à l'entretien de mi-année mi-figue, mi-raisin : dois-je "réclamer" la tête de l'équipe et officialiser un rôle que je sens être de plus en plus le mien ? Ou plutôt faire profil bas en attendant que le poste me soit proposé, telle une évidence devant mes talents incontestables et mes jolies cravates ?

J'opte pour une position intermédiaire, : "Big Boss, comme je te l'ai déjà dit au départ de feu mon N+1, je suis disponible et volontaire pour prendre la tête de l'équipe"
Et lui de répondre "Je sais que tu en as les capacités, mais je ne veux pas prendre de risque avec le reste de l'équipe. Mais te nommer patron de l'équipe serait-il accepter par les autres ? (La plupart sont là depuis plus longemps que moi) et cela risque de m'éloigner de l'équipe, que je vois plus souvent depuis que je suis à la place de feu N+1"

Sur le coup je suis content : d'un côté il a admis que j'ai les capacités pour diriger l'équipe, mais de l'autre je suis toujours à ma place de "simple" coordinateur...

Jusqu'où doit-on aller pour obtenir la tête d'une équipe, aurais-je dû être plu revendicatif ? dois-je attendre une illumination de Big Boss ?