samedi 27 décembre 2008

Le sens de la vie (rien que ça!)

Est-ce que vous savez pourquoi vous bossez ? Qu'est-ce qui fait que vous vous levez tous les matins pour vous rendre au bureau ?

Nous ne sommes pas tous chirurgiens ou avocats (métiers où j'imagine qu'il est facile de savoir pourquoi on se lève tous les matins, quoique, ils doivent aussi avoir leurs jours "sans"...) alors qu'est ce qui nous motive ?

L'argent ? La considération de son environnement professionnel ? De ses clients ? Apprendre au boulot ? Être bon ? Le café gratuit ? L'habitude ? La passion ? L'altruisme ? Le fun ?

Je crois que chacun d'entre nous doit se poser cette question et essayer d'y répondre le plus sincèrement possible. Si la réponse ne vous vient pas, ou si la réponse ne vous satisfait pas : changez de boulot !

Oui j'ai entendu parler de la crise, que tout va mal, que c'est déjà bien d'avoir un boulot, alors demandez à ce qu'il nous plaise...pffff faut pas exagérer quand même ....

Et bien si, il faut exagérer !

Pourquoi est-ce que vous allez au boulot tous les matins ?

Cette question force à se poser une question plus vaste qui est celle de ses priorités dans la vie. Une fois que vous avez établi vos priorités plus rien ne peut vous arrêter, vous relativisez tout ce qui vous arrive de désagréable au boulot, vous tracez votre chemin, vous êtes plus fort.
C'est comme avoir un objectif, ça vous permet de ne pas "errer" sans but, ce qui est fortement démotivant pas vrai?

Et moi pourquoi est-ce que je vais au boulot tous les matins ?

Je bosse dans l'industrie pharmaceutique (par choix, je précise hein ? on est pas (tous) des salauds dans ce milieu...) et en y bossant je sais que je contribue à sauver des vies. Rien de plus, rien de moins.

C'est tout ?

Et bien non, depuis une semaine j'ai trouvé une raison encore plus forte que sauver des vies. Depuis une semaine je bosse aussi pour les 2 yeux qui me fixent intensément lorsque je donne le biberon, je bosse aussi pour celle qui me fait fondre quand elle me sourit (et quand elle ne me sourit pas), je bosse pour ma fille qui vient de naître.

Et vous, pourquoi bossez-vous ?

samedi 20 décembre 2008

Un problème de communication (ça coule toujours du haut vers le bas)

Je suis membre d'une équipe e-marketing restructurée. Restructurée c'est le terme politiquement correct pour dire que l'équipe s'est réduite à peau de chagrin cette année. Nous avons donc dû nous recentrer sur la gestion des sites web les plus importants pour l'entreprise et confier la gestion des sites "mineurs" à d'autres équipes dont ce n'est pas forcément le métier.

Monsieur B est une des personnes nouvellement en charge d'un site web. Je l'ai formé cet été à la gestion du site. Mais ce n'est pas évident pour lui : manque de pratique, manque de temps, manque d'envie...

Bref, cette semaine il m'envoie un email pour me demander de l'aider à envoyer une newsletter à ses clients. En temps normal je l'aurais aidé en lui expliquant (une fois de plus) la marche à suivre. Mais manque de bol pour lui, mon Big Boss nous a redit cette semaine que nos priorités étaient à 100% sur nos sites web et sur rien d'autre.

Regardez la vidéo pour comprendre ce qui s'est passé ensuite :



Je n'en veux pas du tout à Monsieur B. Ce n'est d'aileurs "la faute" de personne si j'ai dû pédaler comme un malade pour bien tout mettre à plat pour mon Big Boss.

Voici en conclusion les leçons que j'en tire:

1 - Faire bien attention aux emails que l'on envoie : ils peuvent faire le tour du monde et lu finalement par des gens à qui vous ne pensiez pas.

2 - Être carré dans ses responsabilités. Si une tâche vous incombe, faites-là. Si elle ne vous incombe pas, ne le faites pas. Si vous n'avez pas cette visibilité sur vos prérogatives : exigez-là!

3 - Traiter les problèmes de communication ASAP ! Le flux que je décris dans la vidéo à pris corps en 3 heures! Le soir même mon Big Boss avait une vision précise de ce qui s'était passé à chaque étape. Le feu était éteint. Il faut éviter l'effet boule de neige.

4 - Proposer un plan d'action qui redéfinisse clairement les Rôles & Responsabilités de chacun (apparemment ce que je pensais clair pour tout le monde ne l'était ni pour Monsieur B, ni pour son Boss, ni pour son Big Boss...et mon Big Boss qui connaissait mes responsabilités m'a quand même demandé ce qu'il se passait, influencé par le mail à longue traïne qu'il avait reçu...). Cette définition des rôles doit impérativement être communiquée clairement à tous.

On a tous été confronté à ce genre d'email-avalanche...quels sont vos exemples ? Quelles ont été les conséquences pour vous ? Vous en êtes-vous sorti indemnes ?

samedi 13 décembre 2008

La belle queue ! (La Longue Traîne de Chris Anderson)

Au risque de décevoir tout ceux arrivés sur ce blog alléchés par ce titre ambigu, ce billet porte sur le dernier livre que j'ai lu : La Longue Traine de Chris Anderson (ou The Long Tail en english)

Vous devez avoir lu ce livre si vous voulez comprendre quelles sont les spécificités de ce monde merveilleux qu'on appelle internet.

Et comme je suis sympa et que j'avais envie de faire évoluer la manière dont je raconte ce que je raconte, je vous ai tout mis dans une vidéo!

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez dans les commentaires (de la vidéo ou de ce message).



Pour ceux qui préféreraient l'original (mais ça m'étonnerait :-) et qui voudraient en savoir plus, je vous conseille la présentation de Chris Anderson chez TED à voir ici.

vendredi 28 novembre 2008

Mon entreprise annonce un plan social (Youpiii!)

Je vous ai déjà parlé de Guy Kawasaki, le célèbre entrepreneur de la Silicon Valley ? Ah oui ici. Je lis régulièrement son blog.
L'autre jour je lis un billet de lui sur le comportement que tout PDG devrait adopter pendant un plan social (situation étonnamment d'actualité non?)
J'ai lu le billet de Guy (oui je l'appelle Guy) en me disant "pfiouuuu d'ici à ce que ça m'arrive à moi dans ma super entreprise qui fait des bénéfices, moi j'suis tranquille"

Et puis avant-hier je reçois une invit' de la direction pour une annonce.
Et puis hier Big Boss veut me voir dans son bureau sans me dire pourquoi.
Et puis ce matin : mon entreprise annonce un plan social.

72h et je passe de l'état "ouais super Guy ton article, mais héhé, pas pour moi, ooooh les pauvres chez Ford et GM...ahah ils sont trop nazes dans l'automobile pour ne pas avoir prévu le coup..."
à "Meeeeeerde, vite mon CV à jour!"

Comme vous le savez déjà, mon service est passé en 2008 d'un effectif de 8 à 3 (voir ici). Big Boss m'a rassuré (autant qu'il le pouvait...c'est à dire sans rien promettre) en me disant que nous avions déjà payé notre tribut à la réduction d'effectif; et comme vous le savez, je veux rester dans cette entreprise (malgré cette annonce) donc, quelle devrait être mon attitude ? Quel comportement dois-je avoir pour traverser cette crise du mieux possible ?

Voici les quelques attitudes qui selon moi devraient être celle de tout manager lorsque son entreprise traverse ce genre de crise :

  • Se montrer responsable. Vous êtes Manager. Vous faîtes partie de la réponse et pas du problème. Agissez donc comme tel. Montrer de la solidarité avec cette décision. Si vous ne l'acceptez pas, alors montrez vous cohérent avec vous même et quittez votre entreprise.
  • Accepter la coupure. Mieux vaut couper vite, profond et une seule fois. Ne pas laisser les choses pourrir est essentiel. Des décisions rapides menant à une réorganisation durable et pérenne sont attendues, donc il faut éviter les demies mesures.
  • Remettre à plat. On peut voir toute crise selon 2 points de vue. Celui du dinosaure ou celui du mammifère. Le dinosaure se prend la comète sur la g... sans bouger, bien passivement, le mammifère se cache, s'adapte, évolue pour devenir quelque chose de mieux. Difficile, soyons honnête, mais l'exercice est intéressant : essayez de voir les opportunités de réorganisation et d'amélioration des processus dans une crise.
  • Cohérence. Un plan de social a pour but de faire faire des économies à une entreprise. Donc économisez, ne jetez plus l'argent par les fenêtres, réduisez les dépenses, coupez le superflu.
  • Ne demandez pas la pitié. Votre situation perso, tout le monde s'en fout. C'est dur pour vous ? C'est encore plus dur pour ceux qui vont se faire virer. Donc ne paraissez pas fatigué, pas désabusé. Tout ceci sans tomber dans l'excès inverse : ce n'est pas un monde de bisounours. Je crois pas trop aux grands discours sur "les temps sont durs, il faut se serrer les coudes pour gagner!" ouais...montrez plutôt l'exemple en continuant à faire du bon travail et à permettre à vos collaborateurs de le faire proprement.
  • Être support. Soyez disponible pour écouter vos équipes, répondre aux questions, désamorcer les conflits potentiels. Soyez sur le pont, ne vous cachez pas dans votre bureau, allez parler avec vos équipes. Même si c'est dur. Surtout si c'est dur!
  • Avancer. Comme toujours, cela passera aussi. Des jours meilleurs viendront, accrochez-vous et gardez en tête des échéances positives (les prochains congés, les prochains projets intéressants que vous pourriez monter!)

Bref, j'avoue que je suis sous le choc de cette annonce, mais quoi, je suis en bonne santé, avec un boulot qui me plaît et que j'ai des chances de garder. Je suis entouré de personnes qui m'aiment et que j'aime, j'essaye de relativiser (en publiant ce billet par exemple)

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samedi 22 novembre 2008

Que faire quand votre équipe en chie ? (10 conseils pour mieux vivre cette situation difficile)

La vie n'est pas un long fleuve tranquille. Encore moins la vie au boulot. La vie au boulot est souvent chiante, parfois exaltante, parfois réellement difficile. Horaires difficiles, charge de travail digne des mines de sel, collègues passifs ou encore requins qui vous mettent des bâtons dans les roues, pas toujours facile de ne pas rendre son tablier !

En ce moment je suis en train de vivre une de ces périodes au boulot : nous étions 9 nous ne sommes plus que 3, le boss est parti en nous laissant face à nos responsabilités. Parfois j'en oublie presque pourquoi j'ai signé (euh ah oui : tout connement parce que le job me plaît!!)

Je me suis forcé à prendre du recul pour analyser la situation, essayer de mieux la vivre (l'analyser, c'est un peu la maîtriser) et repartir de plus belle!
Voici donc 10 conseils pour continuer à apprécier son boulot quand vous et votre équipe en bavez!

1 - Se rassurer. Il est primordial de ne pas fermer les yeux sur ce que vous et votre équipe vit. Ce sont des moments difficiles, il faut en prendre conscience. Votre équipe est-elle menacée ? Va-t-elle disparaître ? Ce sont des questions que vous devez vous poser. Inutile d'insister sur l'importance de prendre des résolutions en conséquences si jamais vous apprenez que les jours du service auquel vous appartenez sont comptés.

2 -Relativiser. Une fois que vous êtes assurés de la survie de votre équipe et à fortiori de votre job (ouf!) il faut prendre du recul. Toute équipe, toute entreprise connaît des hauts et des bas. Il faut le savoir. Après le pluie le beau temps (sauf si vous habitez la Bretagne, où après la pluie...la pluie :-) (les bretons : lâchez-vous dans les commentaires :-)

3 - Step-up. Prenez vos responsabilités ! L'équipe souffre ? Vous souffrez ? Alors ne soyez pas passifs, tirez la sonnette d'alarme, proposez des plans d'améliorations, de recruter des gens, postulez au poste de votre boss qui est parti! N'importe quoi mais faîtes quelque chose !

4 - Montrer l'exemple. Il est trop facile de dénigrer, de laisser pourrir les choses. Faire ça, vous pourrira vous aussi. Qui peut se lever tous les matins en se disant :"Mon job est nul !" Pas moi en tout cas, et je suis sûr que vous non plus. Alors continuez de faire votre job proprement, pas pour les autres (même si cela aura un effet positif sur les autres) mais surtout pour vous même.

5 - Prioriser. Impossible de faire les mêmes choses à 3 qu'à 9. Vous le savez, tout le monde le sait, et pourtant on demande à votre équipe de couvrir le même périmètre qu'avant. Ce que je fais ? Je priorise. Des choses sont vraiment importantes, choses pour lesquelles vous avez été engagés, d'autres choses sont dans votre to-do liste alors que vous pourriez déleguer, les faire plus tard, ne pas les faire du tout à condition de prendre le temps d'expliquer votre situation et de remettre tout le monde face à ses responsabilités : vos collègues qui savent que vous êtes moins nombreux, votre boss qui sait que vous êtes moins nombreux, mais vous aussi, qui réaliserez que vous n'êtes pas Super(wo)man.

6 - Eviter le syndrôme "Petit Jésus". Ne portez que votre croix ! Sachez dire Non. Vous ne pouvez pas tout faire, vous ne pouvez pas répondre à toutes les sollicitations. Sachez-le, et faites le savoir. Contrairement à ce que l'on peut penser de prime abord, ce n'est pas preuve de faibesse mais d'intelligence!

7 - Informer et Expliquer. Dire non est difficile et frustrant. mais il est important de bien faire comprendre pourquoi vous dites non. Que c'est une décision motivée par les circonstances et non par un maque de motivation chez vous, ou un désengagement, mais parce que les circonstances du moment l'exigent. Prenez du temps pour l'expliquer.

8 - Sortir. Vous ne viviez pas au boulot lorsque vous étiez nombeux, ne le faites pas même si la force de travail diminue dans votre équipe. Je ne parle pas de ne pas se montrer présent et disponible et bon camarade quand il y a "un coup de feu" inattendu. Je parle de ne pas faire des journées à rallonge tous les jours pour masquer ces difficultés. Masquer les difficultés n'aide pas à les résoudre pas vrai ? De plus, lorsque les temps deviennent durs au taff, il est encore plus important de sortir, de voir des potes, de passer du temps avec sa famille, de s'occuper de soi, de faire du sport... Comme le disent les plus grands intellectuels de l'université de Fort Boyard : "Sors! Sors! Viiiiiiiite!"

9 - Serrer les dents. S'accrocher. Je sais bien que malgré les conseils précédents, vous passerez des moments difficiles (Je passe des moments difficiles). Serrez les dents, sachez que cela passera. Même les bretons voient le soleil !

10 - A vous de me le dire ! Quels est votre conseil pour mieux traverser les moments difficiles au boulot ?

dimanche 2 novembre 2008

La vache ! (La vache Pourpre de Seth Godin)

Vous connaissez les 4 P du marketing mix :
  • Prix
  • Produit
  • Promotion
  • Place
Il vous en manque un : le P de Pourpre, celui de la vache!

Je viens de lire "La Vache Pourpre" de Seth Godin. 160 pages faciles à lire où l'auteur nous amène à penser différemment la manière dont il faudrait "élaborer" son produit pour en faire un succès.

La vache Pourpre c'est la vache qui vous ferait dire "wouaouh, chérie, tu as vu ? une vache pourpre là, dans le champs. Arrêtons-nous et achetons tout ce qu est en rapport avec elle!"
Hum, oui, bon je fais des raccourcis, mais c'est pour que vous compreniez :-)

Une vache Pourpre c'est un produit re-mar-qua-ble! Pour rendre votre produit remarquable il faut d'abord casser les anciennes méthodes d'élaboration de produit.
Hier vous faisiez un produit pour la masse, et le vendiez à grans renforts de pub.
Aujourd'hui qui regarde la pub ? Sur qui a-t-elle encore un impact ? Personne!
Donc il faut constuire un produit qui plaira à ceux que Godin appelle les "contaminateurs" qui sont les early adopters, et qui évangeliseront (gratuitement) leurs amis du public de masse! Et le tour est joué.

Encore faut-il faire un produit qui touchera ce public de contaminateur. Et là Godin ne donne pas de recette miracles, mais donne une somme dexemples qui sont le point fort et le point faible du livre. Une énumération, aussi longue soit-elle, n'a jamais constitué une démonstration.

Néanmoins le livre est assez bien fait pour qu'il nous donne envie d'essayer de le mettre en pratique. Oui à tous les niveaux, car ce livre vous donne des pistes pour se transfrmer soi même en une vachePourpre (une personne remarquable)

Comme dit Guy Kawasaki il y a 3 types de "Business Book" :
  • Ceux auxquels vous ne comprennez rien
  • Ceux que vous comprennez mais que vous ne voyez pas comment mettre en oeuvre
  • Ceux qui vous font changer immédiatement votre manière d'être et de travailler.
La Vache Pourpre fait partie de cette dernière catégorie à n'en pas douter. Un plaidoyer pour l'action.

"Presque tout ce que vous ne faîtes pas n'est pas justifié. Presque tout ce que vous ne faîtes pas vient de la peur ou de l'inertie ou du fait que personne n'a posé la question : Pourquoi pas ?"

J'ai lu, j'ai aimé. Et vous ?

dimanche 26 octobre 2008

Should I stay or... (Quand quitter son entreprise)

Je lis régulièrement le blog de Seth Godin, un génie du marketing. Il a dernièrement publié un billet intitulé Be careful of who you work for.
Grosso modo Seth (oui je l'appelle Seth, comme si je le connaissais personnellement ;-) dit que l'endroit où on travaille est une des décisions les plus importantes que l'on puisse faire. Que c'est fou comme les gens ne font pas attention au choix de l'endroit où ils bossent, et choisissent un job en fonction de ce qui est disponible (et non de ce qu'ils veulent vraiment!)
Son boss et son travail ne sont pas seulement ce qu'on fait toute la journée (ce que l'on est) mais aussi :
  • Ce qu'on apprend
  • Les personnes avec qui on interagit
donc : ce que l'on devient...
D'après lui si vos voulez devenir une personne que les sociétés s'arrachent il faut déjà commencer par être le genre d'employés qui prend vraiment le temps de choisir son job (au sens large : patron, emploi, secteur, ville etc...)

Ce billet a résonné avec ce que j'ai écrit dernièrement ainsi qu'avec les commentaires que Barthox et Gautier Girard ont pu avoir vis à vis de ce billet.
Pour Gautier je devrais partir si :
  • je trouvais que mon Super Big Boss avait été irrespectueux à mon égard
  • si je n'arrivais pas à encaisser le fait d'avoir un nouveau boss
  • je trouvais que je perdais mon temps
Pour Barthox, rester ou pas ne doit pas dépendre d'un ressenti vis à vis d'un hiérarchique, l'herbe n'étant pas plus verte ailleurs, mais plutôt d'une acceptation ou pas du fait de ne pas avoir le poste de manager (vous suivez ? ah oui ça change du blog de Morandini...)

De même à la machine à café, en attendant les retardataires en réunion ou autres endroits stratégiques de la boite où s'échangent des confidences (futur sujet de post ?) j'ai souvent des collègues qui me chuchotent d'un air entendu "bon, allez, dis moi: tu vas te casser aussi non ?"

Quelle est mon analyse ?
  • Mon job : il évolue. Clairement la réorganisation d'équipe qui a lieu en ce moment me demande de m'adapter. So what ? M'adapter c'est ce que j'ai fait tous les 12, 18 ou 24 mois depuis 6 ans que je bosse. On évite la routine, et tant que le boulot est intéressant je ne vois pas où est le problème. Comme aurait pu le dire Darwin ce sont ceux qui s'adaptent qui restent (et pas un Tyrannosaure ne dira le contraire)

  • Ma hiérarchie : ben là j'avoue...pour l'instant je suis orphelin de boss direct (Il me reste Big Boss, mais une fois un Boss recruté, il redeviendra un vrai Big Boss et je ne me fais pas d'illusions : loin des yeux, loin du cœur...) Mais inutile de se faire des nœuds au cerveau avant l'heure. New Boss n'est pas encore arrivé et je milite activement pour que New Boss soit un mec qui m'apporte des choses et non un simili-moi que je ne pourrais pas encaisser de voir au poste que je voulais.

  • Mes perspectives : je me sens en phase avec ma boîte. J'ai l'impression de bosser pour le bien de tous. Je trouve du sens à mon métier et à celui de mon entreprise. Je l'ai choisi. Avant d'y entrer j'aurais beaucoup donné pour en faire partie, maintenant que j'en fait partie je ne vais pas lâcher le morceau sans avoir exploré toutes les possibilités.

Au vu de tout cela, je vais donc rester. Rester non pas pour stagner, mais pour apprendre, évoluer, grandir, donner, partager, étonner, participer...
Rester est une conclusion et non un choix par défaut.
Et vous ? ¨Pourquoi avez-vous quitté votre boîte ? Pourquoi ne la quittez-vous pas ?

mardi 14 octobre 2008

Que faut-il faire pour être choisi comme Manager ? (Oubliez le "passer sous le bureau")

Nous avons donc proposé à notre Méga Big Boss une organisation d'équipe qui nous permettrait de continuer sur le long terme et pas devoir changer dès que les priorités de l'entreprise ou sa structure changeraient.
Méga Big Boss est venu dans le bureau de Big Boss, où j'étais aussi, ainsi que "Jeune Talent".
Il nous a écouté, a regardé les slides que nous avions préparé pendant si longtemps et avec tellement d'amour et d'espoir (mes yeux brillent à l'instant où j'écris ces mots)
Il a posé des questions pertinentes, a semblé intéressé, nous avons répondu de manière tout aussi pertinente (du moins nous semble-t-il).
Puis nous avons fait notre recommandation après avoir présenté les différents choix possibles.

Et à partir de là : patatras, tout s'est enchaîne à l'envers. Méga Big Boss a dit "Mmmoui je vois bien, mais bon (mouvement de main pour balayer toutes nos hypothèses) et si on faisait comme ça ?!"
Clic clac il nous a tracé l'organisation qu'il souhaitait pour l'équipe et c'était fini "Voilà, c'est comme ça qu'il faut faire"
Bon.....Rien à voir avec la choucroute que nous avions essayé de cuisiner. Big Boss m'avait bien dit que nous pouvions resortir de là avec tout nos scénarios chamboulé, mais à ce point...je m'attendais pô!

Et en plus dans l'organisation dessinée par Méga Big Boss le manager d'équipe ... viendrait de l'extérieur! Il ne serait pas choisi en interne.

Devant cette déconvenue (je briguais le poste) j'ai essayé d'analyser les pré-requis pour être jugé apte à être le manager d'équipe par votre patron et j'ai trouvé ceci :

  • Légitimité : il faut être légitime. Peu importe tous les manuels de management qui essayent de vous faire croire qu'on peut être manager sans avoir une idée de ce que fait votre équipe. D'autant plus que vous serez choisi par vos managers parce que vous connaissez le métier (où alors, vos managers iront chercher à l'extérieur quelqu'un qui semble avoir plus de légitimité que vous parce que plus d'expérience...)
  • Visibilité : C'est tout bête mais si vos patrons, vos collègues, vos clients ne savent pas que vous existez...vous n'existez pas! Le super travail que vous abattez, personne ne s'en aperçoit de lui même. On a tendance à penser que c'est normal que tout roule sans imaginer que c'est vous qui pédalez pour faire marcher la machine aussi bien. Donc faites-le savoir! Et là je ne dis pas se vanter, mais valoriser le travail accompli.
  • Envie : vous voulez être le manager de votre équipe ? Dites-le, faites le savoir. Evidemment c'est mieux si l'équipe vous soutient (voir ce billet et les commentaires afférents où nous avions discuté de s'il fallait ou non briguer un poste de manager). Aujourd'hui je penseq u'il faut faire savoir ce que l'on veut. Au moins pour que vos patrons ne vous disent pas "mais tu nous a rien dit!!"
  • Reconnaissance : ça va avec le point précédent, il faut être reconnu par son équipe comme quelqu'un qui fait bien le métier (pas forcément le meilleur de l'équipe d'ailleurs, sur ce métier) mais le plus nul d'une équipe a de rares chances d'être coopté par ses pairs pour les diriger...
  • Timing : je crois que c'est aussi uen question de timing et donc de chance. Etre Ze right man at Ze right place at Ze right time est tout un art.
A mon sens si on arrive à combiner toutes ces composantes (et ça en fait un paquet je le reconnais) alors le poste de Manager ne peut nous échapper.

Y a-t-il des managers (ou pas managers) dans la salle ? Oui là bas au fond; dites-nous si cela vous semble pertinent (ne soyez pas timide!)

lundi 29 septembre 2008

Quitte ou Double (réorganiser une équipe)

Après la désertion de la plupart de mes collègues (voir ce billet) me voilà donc devant une obligation : imaginer la suite ou subir une réorganisation que je n'aurais pas choisie et dans laquelle je n'aurais pas ma place (ou en tout cas pas une place qui me plairait)

Contraints et forcés, Big Boss et moi avons travaillé à la nouvelle organisation de l'équipe.
Tout d'abord quand vous êtes le dernier des mohicans de votre équipe, ce qu'il faut savoir c'est si votre Big Boss est toujours là et croit toujours dans ce que fait l'équipe à laquelle vous appartenez.
En effet, quel intérêt de bosser dans une équipe condamnée parce que pas protégée par son patron ?

J'ai donc eu, en préalable à mon boulot sur la réorganisation équipe, une discussion avec mon Boss pour savoir s'il avait toujours "la foi".
Une fois rassuré quand à l'envie de mon patron de continuer je me suis mis à réfléchir à ce que pourrait être notre équipe.

La question est la suivante :
Quelles sont les activités fondamentales de l'équipe ? Qu'est-ce qui fait son âme ? Qu'est-ce qui la rend si utile à l'entreprise ?

Une fois que vous avez l'essence de votre équipe devant vous, il faut répondre à la question suivante :
Comment agencer au mieux les compétences fondamentales de l'équipe ? Comment organiser ce dont a besoin la société pour l'optimiser et le rendre vital pour l'entreprise ?

Ensuite vous vous basez sur l'historique de votre service pour montrer ce qu'il apporte et a apporté à l'entreprise et vous concluez sur ce que vous croyez VOUS. C'est le moment d'y mettre un peu de soi je pense, de prendre l'engagement d'y arriver.
Je pense que c'est aussi ce que cherchent les gens au dessus de nous : des gens qui s'engagent à faire fonctionner la machine et ... à faire des étincelles!

Bref, je propose la réorganisation de l'équipe en fin de semaine alors si vous avez des conseils c'est le moment où jamais !!

lundi 15 septembre 2008

Hécatombe (que faire quand votre équipe vous quitte)

Mon patron est parti en octobre dernier. Nous étions 8 à cette époque. Puis j'ai pris la place de coordinateur équipe, notre N+2 prenant la place de N+1 en plus de ses fonctions.
Et depuis les démissions se sont enchaînées... 7, 6, 5, 4... Mes collègues n'ont pas été remplacés. A 4 il me semblait que nous avions atteint le niveau minimum. Nous nous sommes concentrés sur les domaines stratégiques de l'entreprise, en délaissant d'autres.

J'avais même proposé une réorganisation de l'équipe à Big Boss pour repartir sur de nouvelles bases en 2009.
Et soudain : patatras, 2 collègues qui partent en 2 semaines : "Je M'ennuie" et surtout "Jeune Talent" quittent l'équipe (j'avais déjà parlé d'eux dans ce billet). Autant pour "Je M'ennuie" je ne trouve pas que ce soit une grande perte, autant pour Jeune Talent ça fait carrément ch... Vu que je comptais sur lui pour mener à terme la réorganisation de l'équipe.

Je suis passé par plusieurs phases : stupeur, tristesse, abattement, angoisse de ne pas y arriver.
Puis finalement je me suis dit "Ils partent ? ils ont surement des bonnes raisons de le faire. Il ne faut pas regretter, mais le prendre comme une opportunité de repartir sur de nouvelles bases, prendre un "fresh start" avec des nouveaux arrivants motivés, prêts à apporter de nouvelles solutions, travailler différemment..."

Bref, finalement, c'est une nouvelle aventure qui commence non ?
Avez-vous vécu des expériences similaires ? Et quelles ont été vos réactions ?

vendredi 5 septembre 2008

Réussir l'achèvement d'un projet (où comment sauter de la falaise)


Cette semaine nous avons finalisé un projet de 12 mois. Ça y est, nous l'avons réalisé. Il est live. Ce sont de nouveaux sites web.
Ce projet a nécessité la coordination d'équipes réparties dans 3 pays différents et de prestataires externes.
Nous avons bu le champagne aujourd'hui, et pourtant je n'ai jamais été aussi près de passer à la compta, car ce projet à failli capoter!

La raison principale était tout simplement que tout les acteurs projet n'avaient pas pris conscience de l'importance de ce moment crucial qu'est l'accouchement d'un projet, le jour J, le besoin d'être sur le pont prêt à parer à n'importe quelle éventualité.

Voici donc la leçon que j'ai apprise cette semaine. Réussir un lancement projet en 9 points :

  • Planifier : il faut savoir jour par jour et heure par heure ce que chacun doit faire dans les quelques jours précédents et suivant le lancement du projet
  • Imaginer : imaginer le pire, ce qui n'était pas prévu. Le grain de sable qui pourrait tout faire déraper. Et surtout avoir un plan B en cas de grain de sable
  • Être présent : le capitaine doit être à bord le jour J et les suivants. Annuler tous vos rendez-vous, libérez du temps pour être là, au milieu de l'équipe, pour l'aider et la rassurer, pour les motiver et les animer
  • Mobiliser : il faut faire en sorte que tous les acteurs soient présents le jour J et totalement impliqués dans les tâches qui leur incombent. Il faut leur faire prendre conscience de l'importance de ces moments et qu'ils soient prêts à répondre présent. Moi j'ai failli rater ce projet parce que nos équipes techniques n'avaient pas compris qu'il se pourrait qu'ils restent après 17H00 le jour J...Le jour J n'est pas un jour comme les autres!
  • Être vigilant : ne négligez aucun détail, soyez concentré sur toutes les demandes, toutes les actions, tous les ressentis de l'équipe!
  • Tester : Tester le système dans tous les sens, même si vous l'avez déjà fait, refaite-le. Vérifiez!
  • Valoriser : ce travail que vous avez accompli, que l'équipe a accompli il faut le vendre en interne et en externe. Il faut que tout le monde sache combien e projet est merveilleux et pourquoi il a nécessité autant de ressources pendant autant de temps. Ne vous contentez pas de réaliser le projet, soyez en fier et montrez le!
  • Remercier : cela va de soi, il faut dire merci aux intervenants du projet, et encore mieux : faire que ce soit votre boss qui les remercie!
  • Repartir : évitez le baby blues et repartez sur de nouveaux challenges, de nouveaux projets. C'est plus difficile qu'il n'y paraît.

Pour moi dans chacun de ces 9 points j'ai loupé quelques choses cette semaine, malgré tout le projet à réussi parce que globalement, j'ai respecté tous ces points!

Et vous qu'auriez-vous ajouté ?

samedi 23 août 2008

Encaisser les coups (et relativiser...)

Je suis chef de projet dans une équipe de 4 personnes. Nous avons un budget conséquent et pas mal d'idées, du coup on achète beaucoup de prestations de tous types.

Pendant cet été j'ai eu à démarrer un projet avec un prestataire. Ce projet va être en 2 parties. La partie A voit son aboutissement en aout et la partie B en décembre.
Il se trouve que la partie A marche sur les plates-bandes d'un service de ma société dirigé par "DentsLongues".

J'ai mis ce service dans la boucle dès la phase de choix de prestataire et mon idée était de faire en sorte que ce service confirme (ou infirme) les conclusions de mon prestataire. Je pensais donc être couvert de ce côté là...

La partie A a été lancée ce mercredi à 17H00. A 19H00 je reçois un mail de DentsLongues qui me rappelle de bien travailler en coordination avec son service, de les mettre au courant, qu'ils auraient pu me donner des conseils dans le choix du presta etc... !!
Le plus beau étant évidemment de voir que DentsLongues avait mis BigBoss en copie.

Je décide de ne pas répondre tout de suite et de voir si la nuit porte bien conseil. (Chose apprise dans ce billet)
Le lendemain je reviens en me disant que je vais appeler DentsLongues et lui expliquer (et rappeler) tout ce que j'ai fait en termes de coordination avec son service.
Et là, voilàtipas que je vois débarquer un mail de BigBoss dans mon inbox qui en remet une couche ("DentsLongues a raison, faut bien se coordonner etc...")

Bon, là c'est trop fort : j'appelle sur le champs Big Boss pour lui expliquer que tout est en coordination depuis le début et que, no soucy, j'allais tout remettre à plat, calmement et de manière mature avec DentsLongues.
J'ai cru "entendre" BigBoss sourire au téléphone.

Je me suis fendu d'un mail à DentsLongues bien maîtrisé, en lui disant qu'il avait bien raison sur la coordination et que c'est bien ce que j'avais fait et l'intention de faire depuis le début.

A midi je croisais DentsLongues à la cantine qui me remerciait pour mon mail...

Comme dit le proverbe : "Quand tu décides d'entreprendre quelque chose tu te retrouves avec contre toi :
  • Ceux qui voulaient faire l'inverse
  • Ceux qui voulaient faire ce que tu as entrepris mais que tu as devancé
  • Ceux qui ne voulaient rien faire..."

mardi 19 août 2008

Trouver la bonne distance (pas trop loin non plus hein ?...)

Je suis le coordinateur de l'équipe (voir ce billet pour plus d'explications sur le pourquoi et le comment de cet élargissement de possibilités) donc je suis :
  • un moyen privilégié de communication entre l'équipe et Big Boss (au mieux)
  • un ascenseur humain (au pire)
J'ai dans l'équipe un collaboratrice qui vient d'être maman. Appelons là...Jeune-Maman (oui je sais la créativité est une de mes principales qualités)
Jeune-Maman est partie en congé maternité. La question de son remplacement s'est soulevée lors de mes points fixes avec Big Boss. Lorsque j'ai raconté à Jeune-Maman que nous avions parlé de son remplacement avec Big Boss elle m'a fait une scène en me disant que c'était inadmissible et que c'était à elle de gérer ça. Bien...
Ayant retenu la leçon je ne me suis plus mêlé de son remplacement.
La personne qui la remplace part avant qu'elle revienne (décision de Big Boss). Pas de période de recouvrement.
Ayant appris cela lors de son congé mat', Jeune Maman m'envoie un mail en me demandant de faire quelque chose auprès de Big Boss parce qu'il lui faut absolument une période de recouvrement...

J'ai donc eu des remarques pour m'être mêlé de choses qui ne me concernaient pas et maintenant j'ai des remarques parce que je ne me mêle pas de choses qui ne me concernent pas !

Les leçons que je retiens sont les suivantes :
1 - c'est à moi de choisir si cela me concerne ou pas.
2 - par contre avant d'engager des actions je peux vérifier auprès de mes collaborateurs concernés si ils sont OK avec ça.

L'avantage de prévenir a priori ses équipes compense le temps passé à communiquer.
Qu'en pensez-vous ?

lundi 11 août 2008

Acquérir du Leadership (oui c'est possible...)

Durant mon bilan de mi-année (voir ici) Big Boss m'a demandé d'affirmer mon leadership sur l'équipe que je coordonne.
Mmmouais...plus facile à dire qu'à faire. Je me suis mis à chercher des articles intéressants sur le web sur "comment acquérir du leadership" et je suis tombé sur un article intéressant de Stewart D. Friedman (Prof de management à Wharton) dans un billet intitulé Define your personal leadership vision.

L'auteur y développe un thèse intéressante. Le Leadership pour lui doit :
  • Être un moyen de se focaliser sur ce qui compte vraiment
  • Être en lien avec le passé, s'adresser au futur tout en dealant avec les réalités d'aujourd'hui.
Le leadership est donc une vision du futur que le manager doit partager avec son équipe. Cette vision du futur doit répondre à 3 critères :
1 - Être engageante pour les autres
2 - Être concrète
3 - Être réalisable

Pour résumé le leadership est une vision du futur que le manager partage avec ses équipes et qui lui permet d'amener ses équipes à réaliser ses objectifs.

Là où je ne suis pas d'accord avec Friedman c'est que dans son article il présente une vision du futur comme imposée par le manager envers son équipe. Pour moi cela est dangereux ! Les managers qui ont la bonne vision en solitaire sont peu nombreux (même si chaque manager croit détenir la vérité...)
Je pense que la vision du futur que doit proposer le manager à son équipe est une vision qui doit résulter d'un travail de consensus de la part de toute l'équipe est qui doit être la juste rencontre de 2 choses :
  • Les attentes du top management (ce qui vient d'en haut)
  • L'expérience sur la faisabilité des choses que donne l'équipe (ce qui vient d'en bas).
Le rôle du manager va donc être de :
  • positionner le curseur au bon endroit (pas trop du côté top management, car il faut rester sur une vision réalisable, mais pas trop côté équipe sinon on perd le côté engageant!)
  • partager cette vision
  • faire adhérer l'équipe à cette vision partagée.
Qu'en pensez-vous ?

jeudi 7 août 2008

Le plus mauvais patron que j'ai jamais eu (pour l'instant...)


Je conseille les lectures des différents blogs du site Harvard Business Publishing.
J'y ai lu notamment un billet de David Silverman sur les habitudes du pire patron qu'il ait jamais eu.

En lisant ce billet j'y ai retrouvé certaines des habitudes du plus mauvais patron (Appelons-le charitablement ConCon) que j'ai eu moi aussi, à savoir le patron de la PME de conseil aux entreprises pharmaceutiques chez qui je suis resté près de 2 ans.

Parmi les mauvaises habitudes relevées par Silverman on trouve :

  • Changer d'avis plusieurs fois par jour
  • Ne pas donner d'explications
  • Modifier les deadlines des projets etc...

Je me suis amusé à relever les habitudes de ConCon qui m'horripilaient et qui finalement ont fait que j'ai quitté sa société :

1 - Dénigrer le travail des autres en leur absence
2 - Vouloir faire "pote" avec ses employés plutôt que d'essayer d'obtenir le respect
3 - Faire porter ses fautes sur certains projets à d'autres (ce n'était jamais la faute de ConCon sir les projets partaient en brioche mais toujours celle de ses équipes...)
4 - Se concentrer sur les heures d'arrivées de ses équipes (il nous cassait les pieds pour que nous arrivions à 9H00 pile, du coup à 18H00 pétantes il n'y avait plus personne...)
5 - Former ses équipes à des outils inutiles en ignorant les demandes de formation de ses collaborateurs
6 - Ne jamais prendre de décision, et plus globalement ne pas avoir de vision stratégique pour son entreprise
7 - Faire preuve d'intimidation physique en haussant le ton lors de réunions (véridique)
8 - Parler hyper fort au téléphone (si si, c'est super ennuyeux quand vous essayez de vous concentrer)
9 - Envoyer les médecins au domicile de ses collaborateurs en arrêt de travail (comment avoir confiance en un leader qui ne vous fait pas confiance ?)
10 - Et enfin la plus incroyable de toute, l'histoire que racontent les anciens à votre arrivée pour que vous sachiez où vous mettez les pieds : ConCon a frappé un des commerciaux (les gouttelettes de sang sont encore visible dans les couloirs).
Mieux encore : ConCon est allé porter plainte au commissariat contre le commercial qu'il avait passé à tabac...(si si!) Évidemment, quand le commercial est allé porter plainte à son tour avec des coquards et les lèvres fendues l'histoire de ConCon a pris l'eau...

Et vous ? Je suis sûr que vous avez dû croiser de mauvais managers, racontez nous quels étaient leurs défauts, pour en rire, pas pour pleurer :-)

mercredi 16 juillet 2008

10 bonnes raisons de partir en vacances ! (Si tant est que vous en ayez besoin...)


Ça y est, elles sont arrivées, on y croyait plus et elles sont enfin là; promesses de grasses matinées et d'apéros entre potes, de ballades sur la plage ou de visites touristiques : les vacances !!

Voici 10 bonnes raisons de partir en vacances, car elles sont bénéfiques pour votre boulot :

1 - Les vacances servent à se rafraîchir l'esprit. On pense à autre chose, à tout sauf au boulot normalement. Cela permet de débrancher l'esprit pendant quelques jours (triste)/semaines (veinard!) / mois (oulah, chômeur ?)

2- Les vacances ça sert à lire. Un million de trucs intéressants traînent depuis 6 mois sur mon imprimante en me disant que je les lirais plus tard. C'est le moment!

3 - Ne plus voir ses collègues. Je passe presque plus de temps avec eux qu'avec ma femme. Et pourtant j'aime ma femme, et pas mes collègues (en tout cas pas comme j'aime ma femme!) Je vais donc pouvoir les oublier un peu (j'espère que leurs défauts qui me sortent par les trous de nez en ce moment seront redevenus des tics sympas...)

4 - Se reposer physiquement. Mine de rien aller au boulot, enchaîner les réunions, bosser dur, tout ça fait que le corps en prend un coup. Que vous fassiez du sport ou pas. Reposez vous. Laissez refroidir la machine un peu!

5 - Avoir des nouvelles idées. Moi j'ai des idées sur le boulot quand je suis occupé dans tout autre chose. Cela permet de penser en dehors du cadre et de revenir avec des idées novatrices.

6 - Avoir meilleure mine. Des études ont montré que même dans l'entreprise il valait mieux être grand, beau et fort (grande, belle et ...belle) plutôt que moche et re-moche. Profitez des vacances pour avoir bonne mine! Cela sert aussi à ça!

7 - Retrouver l'envie (comme dirait Johnny). Au bout d'un moment on peu se retrouver démotivé et se prendre pour un hamster dans sa roue. Faire un break, c'est aussi sortir de la roue et redevenir un homme (ou une femme, mais en tout cas plus un hamster)

8 - Se consacrer à sa famille, ses amis, son chien, son entourage, sa communauté. Bref, des gens qui comptent pour vous, dans votre vie mais à qui vous n'accordez pas assez de place pas vrai ?

9 - Réfléchir au long terme. Avez-vous un plan B ? Et un plan C ? C'est dans ces moments là qu'il faut y penser, la vie au boulot ne nous en laisse souvent pas assez le temps. (D'ailleurs ça me fait penser qu'il faut que j'envoie un mail avant de partir!!!)

10 - et last but not least. La vraie raison du pourquoi du comment on part en vacances c'est qu'on peut enfin : GLANDER !!! Glander franchement, sévèrement, sans mauvaise conscience, payé à rien faire si ce n'est regarder ses doigts de pieds en éventail! Le bonheur!!

Bonnes vacances à tous pour ceux qui y vont, Bon courage pour ceux qui en reviennent et RDV début août!

dimanche 13 juillet 2008

Un enterrement de vie de garçon réussi (et les leçons à en tirer pour votre équipe)

Mon meilleur ami s'est marié en juin. J'étais son témoin. Nous lui avons donc préparé un enterrement de vie de garçon digne de ce nom !
18 copains parisiens réunis pour un week end entier à Lille, une super ambiance et d'excellents moments partagés...
Quels ont été les secrets de cette réussite et quels enseignements pouvons nous en tirer pour la gestion de votre équipe ?

Voici les 5 raisons du succès :
  • Un objectif clairement défini et partagé par tous est donc essentiel. Nous savions tous pourquoi nous étions là, pour fêter notre ami P. Pas pour faire du tourisme, pas pour passer un week end pépère, mais pour faire la fête avec lui !
  • Une organisation au millimètre. Le week end d'enterrement de vie de garçon (qui a eu lieu fin avril) a été décidé mi-février! (il fallait bien ça pour réunir 18 mecs). Le 2e témoin de P. et moi avions communiqué tous les détails longtemps à l'avance et avions tenu de tous les commentaires du groupe (sur les prix et la destination du week end notamment. Ce qui m'amène au quatrième point.
  • Des rôles clairement établis. Le 2e témoin de P. et moi en tant que témoins avons gérer les aspects "stratégiques" du week-end : l'idée (faire un week-end dans une autre ville plutôt que dans la région parisienne), la décision de la date (en fonction des dispos du futur marié et des notres), la liste des invités (certains des participants ne se connaissaient pas avant ce week end), la majorité des activités (nous connaissions le budget que chacun était prêt à mettre et leurs goûts (18 mecs ont une proximité de goûts assez phénoménale) mais nous avons décidé en dernier ressort de ce que nous ferions vraiment, et ce que nous ne ferions pas. Les autres participants au week end savaient ce qu'ils devaient faire aussi très clairement, ce qu'ils devaient apporter, mais surtout ce que nous attendions d'eux : leur bonne humeur! Cette clarté dans ce que l'on attend de chacun est déterminante.
  • Une optimisation des compétences de chacun. Certains étaient en voiture. D'autres pas. Certains savaient quelle logistique mettre en place pour réussir une soirée, d'autres ont mis à disposition leurs mallettes de poker pour réussir cette soirée. D'autres encore ont apportés leurs ballons de foot. Bref, nous avons su tirer le meilleur de chacun d'eux et tout le monde a donner le meilleur de lui même pour que le week end soit réussi.
  • Et enfin, last but not least, la reconnaissance ! P. était super content de nous voir tous là réunis pour lui et il nous l'a dit. Nous, les deux témoins, avons aussi remercié tout le monde pour leur implication et leur bonne humeur. De même chacun d'eux nous a remercié, consciemment (en nous le disant) et inconsciemment (les voir s'éclater comme ça était un vrai plaisir)
1 - Définissez des objectifs clairs auxquels l'équipe peur s'identifier et adhérer.
2 - Organiser le travail pour que chacun soit concentré sur sa tâche et uniquement sur sa tâche.
3 - Ayez un rôle clair pour chacun, notamment pour vous : un manager doit manager, alors managez !
4 - Optimisez vos ressources; rien ne sert de demander à tous de savoir la même chose dans votre équipe. Utilisez chacun dans son meilleur domaine de compétences.
5 - Soyez reconnaissants de ce que l'équipe accompli et faîtes leur savoir !

Et pour vous, dans votre équipe, quelles sont les raisons de la réussite ?

samedi 12 juillet 2008

Comment le web change le monde (et comment le web nous a changé)

Je travaille dans une équipe d'e-marketing dans l'industrie pharma. L'e-marketing ce n'est pas mon métier (je ne pense pas avoir de métier définissable en un seul mot d'ailleurs, comme le boucher ou le boulanger) c'est mon terrain de jeu du moment. J'apprends à le connaître. Notamment en lisant sur le sujet. J'aime bien le blog de Francis Pisani : Transnets. Francis Pisani et Dominique Piotet ont sorti un livre "Comment le web change le monde - L'alchimie des multitudes" pour témoigner des évolutions du web dont nous sommes les acteurs.

J'ai lu ce livre, en voici une synthèse rien que pour vous !

Une mutation de l'acteur principal : NOUS

Le web s'est transformé techniquement et a permis à la chrysalide internaute (simple visiteur passif, se contentant de lire des pages) de se muer en papillon "webacteur" (un internaute devenu actif, qui participe, modifie des données, publie du texte, du son, des images en ligne)
Les webacteurs interconnectés enrichissent le web de leurs propres créations.

Qui a initié le mouvement ?

Les jeunes, aujourd'hui la génération née en 1990 à 18 ans! L'engouement des plus jeunes pour le web (et les réseaux sociaux) à modifié les usages et leur arrivée dans le monde du travail oblige les institutions, si ce n'est à changer, au moins à s'interroger. Les utilisateurs changent, donc la mécanique institutionnelle finit par changer aussi et rentre dans une mécanique relationnelle.

Le rôle de la technologie ?

Elles facilitent l'établissement des relations entre webacteurs, condition qu'elle se fasse discrète et facile à utiliser (qui a eu un cours pour apprendre à utiliser Google ? personne et pourtant tout le monde l'utilise) L'appropriation du web est donc possible par le plus grand nombre.

Plus on est de fous...

Les webacteurs se comptent par centaines de millions, et la masse de personnes interagissant et des données affiliées font émerger des propriétés nouvelles. La plus connue étant la sagesse des foules. L'interaction entre nous tous nous permet d'accéder à quelque chose de nouveau et totalement différent du savoir-expert, c'est la compréhension-globale.
Là ou Pisani est intéressant c'est qu'il porte un regard critique sur cette sagesse des foules. Il faut être vigilant, car il y a peu de pépites au milieu de beaucoup de rebuts. Au webacteur d'exercer son esprit critique.

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Ce mouvement de disponibilité d'une multitude d'information et de produits impacte l'économie, et nous fait passer à une ère d'abondance et de diversité. Toujours plus impliqués dans la production les webacteurs deviennent co-producteurs. L'économie devient elle aussi relationnelle.

Ma petite entreprise

Ce mouvement touche aussi les entreprises qui adoptent, sous la pression des employés, des outils différents des outils classiques, comme les wikis, blogs, messageries instantanées, réseaux sociaux internes etc...Ce qui impacte non seulement les manières de travailler mais aussi les processus de prise de décision.

Les médias

Particulièrement chahutés, les médias sont concernés en premier lieu par l'apparition des webacteurs, producteurs et diffuseurs d'informations. C'est une véritable remise en question de certaines formes d'autorité qui apparaît.

Et demain ?

Le GGG (Graphe Global Géant) remplacera le WWW (les personnes et non plus le contenu seront au centre de la toile). L'énorme quantité 'informations que nous générons sera interprétée par des machines pour nous faciliter la vie, donnant naissance au web 3.0...
Le web sera partout (dans les pays riche) et nous serons tous reliés à tous et à tout tout le temps et n'importe où.

Bref, vous l'aurez compris, ce livre est ambitieux, il essaye d'expliquer la vague que nous surfons au moment même où nous la surfons. Ce livre a donc l'avantage des ses défauts, on sent les auteurs passionnés par le sujet, et les véritables efforts de vulgarisation font oublier que les exemples cités sont souvent les mêmes et que l'universalisme prôné dans ce livre n'est pas encore une réalité.
Néanmoins il rend compte d'un véritable phénomène, aussi, à vous de choisir : are you in ? Faites vous partie du mouvement ?

Et vous, avez-vous lu ce livre et qu'en avez-vous pensé ?

vendredi 4 juillet 2008

Le bilan de mi-année (mi-lard, mi-cochon...)

J'ai passé mon entretien de mi-année avec Big Boss cette semaine. Petit rappel, mon N+1 a quitté l'équipe en fin d'année dernière et n'a pas été remplacé, restrictions budgétaires oblige. Mon N+2 (Big Boss) a repris la tête de l'équipe par intérim en me nommant, sur les conseils de mon N+1, "coordinateur équipe" Ce qui veut dire, en plus de mon job "normal", de manager l'assistante du service, faire le lien entre Big Boss et le reste de l'équipe et assurer le suivi budgétaire.

Mon objectif à terme est donc de prendre la tête de l'équipe pour l'amener à réaliser des jolies choses pour nos clients.

J'arrive donc à l'entretien de mi-année mi-figue, mi-raisin : dois-je "réclamer" la tête de l'équipe et officialiser un rôle que je sens être de plus en plus le mien ? Ou plutôt faire profil bas en attendant que le poste me soit proposé, telle une évidence devant mes talents incontestables et mes jolies cravates ?

J'opte pour une position intermédiaire, : "Big Boss, comme je te l'ai déjà dit au départ de feu mon N+1, je suis disponible et volontaire pour prendre la tête de l'équipe"
Et lui de répondre "Je sais que tu en as les capacités, mais je ne veux pas prendre de risque avec le reste de l'équipe. Mais te nommer patron de l'équipe serait-il accepter par les autres ? (La plupart sont là depuis plus longemps que moi) et cela risque de m'éloigner de l'équipe, que je vois plus souvent depuis que je suis à la place de feu N+1"

Sur le coup je suis content : d'un côté il a admis que j'ai les capacités pour diriger l'équipe, mais de l'autre je suis toujours à ma place de "simple" coordinateur...

Jusqu'où doit-on aller pour obtenir la tête d'une équipe, aurais-je dû être plu revendicatif ? dois-je attendre une illumination de Big Boss ?

lundi 23 juin 2008

Comment dire les choses qui fachent (et rester en vie...)


Lundi dernier je rentre dans le bureau de mon collègue "Jeune Talent". Après les bonjours-comment-va d'usage il me dit :"T'as lu mon mail ?
- Quel mail ? Non, pourquoi ?
- je t'ai envoyé un mail ce week-end, regarde ce que j'ai trouvé sur internet..."
Et là Jeune Talent me montre le CV d'un autre collègue "Je M'ennuie".
Avoir son CV sur le web n'est pas interdit, bien au contraire quand on travaille dans le web-marketing comme nous. Ce qui est plus difficile à encaisser c'est de voir que Je M'ennuie s'accapare dans son CV des réalisations et responsabilités qui ne sont pas les siennes : le Big Projet que gère Jeune Talent et la coordination équipe que j'assure...Arrrgh!!

Qu'allions nous faire ? Lui briser les genoux ? Aller cafter auprès du Big Boss, notre responsable ? Faire comme si de rien n'était en attendant la démission inéluctable de Je M'ennuie ? (Voilà 3 mois qu'il traîne son mal être et qu'on le sent démotivé)

Pour Jeune Talent comme pour moi la réponse nous a semblé évidente : nous devions lui parler en face à face sans rien en dire (pour l'instant) à Big Boss.

Nous avons eu de la chance : Je M'ennuie était en vacances cette semaine là, nous avons donc eu Jeune Talent et moi, une semaine pour "refroidir".
A son retour nous l'avons vu dans son bureau et lui avons exposé les choses calmement, de manière très factuelle et en abordant les choses sous l'angle de ce que nous avions ressenti (une trahison). Nous lui avons aussi demandé de rectifier les choses sur son site perso exposant son CV.

Finalement cette petite conversation a eu de bons côtés :
Jeune Talent et moi avons été "libérés" de pouvoir dire en toute franchise notre mécontentement à notre collègue.
Je M'ennuie s'ennuie toujours autant, mais au moins la franchise est totale, nous savons qu'il va partir plus ou moins vite et lui peut être plus transparent avec nous.

Finalement ce que j'en tire comme conclusions c'est:
  • La franchise paye (malgré la difficulté de se dire les choses en face sans fâcher personne)
  • Il vaut mieux avoir ce genre de discussion "à froid"
  • Il ne faut pas transiger sur les choses auxquelles on tient (la vérité sur les responsabilités et les réalisations de chacun dans l'équipe)
  • Il est possible de gérer ce genre de conflit directement en interne dans l'équipe sans forcément faire appel à un arbitre (Big Boss)

Et vous qu'auriez-vous fait?

dimanche 15 juin 2008

Le Prince (le livre de Machiavel, pas le musicien...) s'adresse-t-il aux Managers ?


Nicolas Machiavel (15e siècle grosso modo) était un homme politique et un philosophe italien, il fut l'un des premiers à tenter de définir l'action politique.
Sa vision des mécanismes du pouvoir conserve aujourd'hui toute sa force, et on peut parcourir ce livre avec une grille de lecture centrée sur le manager.

Cela faisait longtemps que j'avais envie de relire ce livre (je l'ai lu pour la première fois à 20 ans sans bien en comprendre toute la profondeur) j'en ai aujourd'hui 30 et je voudrais voir si mon expérience m'apporte une lecture différente de ce livre. Ce livre va-t-il éclairer mes journées d'apprenti manager ?

La première ligne du prologue de ce livre m'a frappé et à résonné avec un commentaire qu'à fait Cyril à mon dernier billet sur ma présentation du budget.

Voici la phrase de Machiavel : "Ceux qui veulent bien faire leur cour à un Prince, s'introduisent auprès de lui en lui présentant ce qu'ils ont de plus précieux ou ce qu'ils savent convenir le mieux à son inclination..."

Et voici la phrase de Cyril : "N'oublie pas qu'une de tes activités principales doit être de donner à ton patron d'excellentes idées qui vont lui permettre de briller en réunion"

Eonnant cette résonance à travers 6 siècles d'histoire, n'est ce pas ?

Dans un temps où l'on demande au manager de développer ses collaborateurs, cette vision inversée, qui pose la question aux collaborateurs de ce qu'ils peuvent apporter à leur manager à le mérite de renverser les choses...

Qu'en pensez-vous ? Est-ce totalement hors de propos de réfléchir à ce que doit apporter le collaborateur au manager ?

jeudi 12 juin 2008

Présenter un Budget (Enchanté...)

Alors comme promis : j'ai présenté le budget que je prévoyais avec l'équipe pour l'année prochaine. J'avais préparé des slides qui présentaient chaque poste et chaque poste se décomposait en sous postes etc...jusqu'à un niveau assez précis (de l'ordre de la dizaine de millier d'euros)
Le budget global est de plusieurs centaines de milliers d'euros.

Et bien contrairement à ce que je pensais le Boss m'a challengé sur certains points mais assez peu finalement, ce qui fait que j'ai fait une présentation assez molle. Je m'attendais à plus devoir défendre mon bout de gras...

Lorsque j'ai revu le Boss en point fixe quelques jours après je lui ai demandé ce qu'il avait pensé de ma prestation lors de la présentation du budget. Il m'a dit que ça allait, mais que de toute façon lui-même allait présenter ce budget à Super Boss et qu'ensuite les coupures redescendraient en cascade...

Donc finalement j'ai l'impression de ne rien maitriser et que toute la phosphoration que j'ai pu faire pour construire un budget cohérent pourra être soufflé sans que je puisse faire quoique ce soit...

Qu'en pensez-vous ?

vendredi 30 mai 2008

Les 5 rôles d'un manager par Peter Drucker (Non, pas celui de Vivement Dimanche...)


Je suis donc un aspirant manager. Je regarde, j'écoute et je lis sur le management. Je découvre en ce moment Peter Drucker, le pape du management.

Ses écrits ont un une qualité rare : ils sont compréhensibles !

Voici ce qu'il écrit sur les rôles du manager (que j'ai retenu en ne les lisant qu'une fois, si c'est pas gage de clarté ça!):
  • Fixer des objectifs
  • Organiser le travail
  • Communiquer et motiver
  • Mesurer la performance
  • Faciliter la formation de son équipe
C'est tellement simple, tellement évident, que ça doit en être vrai !!
On pourrait résumer ces 5 rôles en une simple maxime : le manager c'est celui qui fait en sorte que les choses soient faites.

Et pour vous, quels sont les rôles du manager ?

Update 2014 : je viens de lancer ma chaîne YouTube, j'y donne des conseils aux managers et chefs de projet.
Venez jeter un oeil !




lundi 26 mai 2008

Construire un budget (Money Money Money Mooooney !)



"Peux-tu me faire un point sur le budget 2009 ?"
Quoi ? Le Boss veut que je lui fasse une proposition de budget pour le fonctionnement de l'équipe alors que je n'ai jamais fait ça, que je ne sais pas comment on monte un budget et que de plus je ne suis pas le patron de l'équipe mais juste le coordinateur (Mon n+1 est parti sans être remplacé, mon n+2 a pris la tête de l'équipe et m'a nommé pour être l'interface entre l'équipe et lui.)

Alors qu'ai-je fait ? Ai-je renoncé pitoyablement à produire ce budget ? Evidemment non.
Voici les secret de mon budget 2009.
Tout d'abord ne pas paniquer : si le Boss le demande c'est qu'il pense que je peux le faire! Dont acte.
Ensuite étudier le budget de l'année en cours. En effet le budget 2009 c'est le budget 2008 saupoudré des prévisions et des orientations stratégiques de l'année prochaine !
Enfin demander à l'équipe comment elle voit son évolution, bien mixer les différentes infos et le tour est joué !

Je présente le budget au Boss cette semaine, je vous tiendrais au courant.

Et vous, comment auriez-vous fait à ma place ?

jeudi 15 mai 2008

Etre visible ! (To be or not to be...)


"Je pensais que nous pourrions espacer nos points fixes vu le temps que tu y consacres"c'est par cette phrase que mon boss m'annonce qu'il souhaite moins me voir.
O Rage, O Désespoir ! Qu'avais-je fait pour mériter cela ?

Je vois mon boss toutes les semaines depuis qu'il ma confié des tâches de coordination de l'équipe. Ceci me permet bien évidemment d'être visible et de lui montrer ce que je sais faire mais aussi d'apprendre à son contact.

Je prépare ces réunions et j'apporte des slides de présentations. Ça représente un temps certain de préparation que je ne consacre plus à l'activité pour laquelle on m'a embauché.

Alors qu'ai-je répondu ? Eh bien je lui ai proposé de "sauter" (en tout bien tout honneur) certains points fixes en fonction de mes pics d'activité. Il a accepté. Je continue donc d'aller le voir régulièrement.

Et vous, qu'auriez-vous fait ?

dimanche 11 mai 2008

Réussir avant 35 ans (et toutes ses dents)


Le magazine Management (voir ici) propose ce mois-ci une enquête sur les jeunes managers.
Je viens de faire 30 ans autant vous dire que j'étais intéressé par les recettes qui ont valu à mes jeunes congénères (oui autant les appeler comme ça, même si je ne suis pas encore manager) la couv' du magazine "n°1 des managers".

La recette de ces jeunes fusées ?
  • Choisir son 1er stage avec soin
  • Se fixer des objectifs ambitieux et cohérents
  • Prendre des risques calculés
  • Partir à l'étranger
  • Faire ses preuves dans des métiers différents
  • Se rendre visible pour sortir du lot
  • Garder du recul pour ne pas s'épuiser
Ma position par rapport à tout ça ?
  • J'ai eu la chance d'avoir mon premier stage dans l'industrie qui m'intéresse et dans laquelle je travaille aujourd'hui. En même temps j'avais pas 50 propositions.
  • Mes objectifs : on a pas toujours l'impression de maîtriser ce point là...
  • Pour les risques, je n'ai jamais hésité à me remettre en question en acceptant de m'impliquer dans de nouveaux métiers et de nouvelles entreprises (j'en suis à ma 4e entreprise depuis mes débuts dans le grand bain il y a 5 ans)
  • Partir à l'étranger ? Je suis un jeune marié donc ça n'implique pas que moi
  • Métiers différents : je l'ai fait...par obligation, car il faut bien commencer quelque part
  • Se rendre visible : c'est la partie la plus difficile, parce que souvent, les jeunes salariés pensent qu'il suffit de bien faire son métier et que l'on sera automatiquement remarqué...
  • Garder du recul : par rapport à la génération précédente je pense que c'est la plus grande différence, le jeune manager souhaite "réussir sa vie" et non plus seulement "réussir dans la vie"
Et vous comment vous positionnez-vous par rapport à ces critères ?

jeudi 8 mai 2008

Et c'est parti ! (mon kiki)



Bonjour à tous,

Je m'appelle J. Je travaille dans l'industrie.
Ma boite, comme la plupart des entreprises aujourd'hui a des sites internet pour s'adresser à ses clients. Je fais partie de l'équipe qui gère ces sites.
Je suis ce que l'on appelle un eMarketeur. (wouaouh!)

L'objet de ce blog est d'échanger avec la planète (rien que ça) sur mon envie de manager l'équipe à laquelle j'appartiens et d'échanger sur les situations que je rencontre au boulot d'une manière fun. (On va essayer en tout cas!)

Bref : je me lance dans l'aventure!